mercredi 13 janvier 2016
Un peux de latex
ment LaTeX[modifier | modifier le code]
Composé avec LATEX.
Exemple simple :
\documentclass{minimal}
\begin{document}
\[\sum_{n=1}^{+\infty}\frac{1}{n^2}=\frac{\pi^2}{6}.\]
\end{document}
permettant de produire la formule mathématique
\sum_{n=1}^{+\infty}{\frac{1}{n^{2}}}=\frac{\pi^{2}}{6}.
Les commandes sont précédées d'un « \ ». Une commande peut avoir des paramètres. Les paramètres facultatifs sont à mettre entre crochets. Les paramètres obligatoires doivent être encadrés par des accolades. Cependant, si le paramètre en question ne fait qu'un caractère de long ou s'il s'agit d'une autre commande, les accolades peuvent être omises.
La commande \documentclass est la première commande de tout document LaTeX : elle définit l'apparence générale du document – ici, c'est minimal :
article : le document est condensé au maximum (aucun saut de page automatique) ; destiné à l'impression recto. Le numéro de page est centré en pied de page ; un document de type article ne contient aucun chapitre (commande \chapter non reconnue)…
report (rapport en français) : comme article mais en plus aéré ; la commande \chapter est reconnue et provoque un saut de page automatique ; de même, la page de titre et la table des matières engendrent un saut de page automatique ;
book (livre en français) : comme report mais encore plus aéré ; il y a davantage de pages (à l'écran) mais il y a moins de feuilles (à l'impression) car book produit un document destiné à l'impression recto-verso : la marge gauche n'est pas égale à la marge droite (pour prévoir la reliure), les sauts de page aboutissent toujours à une page impaire (côté droit du livre) ; toutes les pages ont un en-tête qui reprend le nom du chapitre courant (côté gauche) et le nom de la section courante (côté droit) ; les numéros de pages ne sont plus en bas mais en haut des feuilles, à côté des reports de noms de chapitre et de section ;
letter (ou lettre avec le paquetage éponyme pour suivre la norme française) : sert à écrire des courriers ;
slides : permet de créer des transparents ;
beamer : permet de créer des diapositives ;
minimal : utile pour faire des tests, les possibilités de cette classe sont très réduites.
Le contenu du document doit être écrit entre \begin{document} et \end{document}.
Logiciels[modifier | modifier le code]
Sous système Unix, en particulier GNU/Linux, les environnements de développement pour LaTeX les plus connus sont Winefish et LaTeXila, pour l'environnement GNOME, ou Kile, disponible dans l'environnement KDE et compatible avec GNOME. Il existe également des plug-ins pour les éditeurs de texte comme avec celui de GNOME, gedit et son LaTeX Plugin, TeXworks pour l'environnement graphique Qt. On peut faire une comparaison des différents éditeurs LaTex (en).
Sous OS X, on peut citer TeXShop, Texmaker, iTeXMac et TeXworks et la distribution MacTeX basée sur TeX Live.
Sous Windows, on peut citer les éditeurs WinEdt, Texmaker, TeXworks, WinShell, TeXnicCenter et la distribution MiKTeX.
Il existe aussi des solutions multiplate-formes, soit sous la forme d'applications complètes portables (Texmaker, TeXworks), soit sous la forme d'applications complètes en ligne (LaTeXLab, ScribTeX, Éditeur de LaTeX en ligne), soit sous la forme de modules pour des éditeurs ou environnement de développement intégrés généralistes, disponibles pour de nombreux systèmes d'exploitation : le très puissant AUC TeX pour Emacs (ou XEmacs), TeXlipse pour Eclipse.
Il y a un chapitre du WikiBook sur LaTeX en anglais qui décrit les solutions pour travailler en collaboration sur un document LaTeX : "Collaborative Writing of LaTeX Documents".
Les paquetages[modifier | modifier le code]
Seules, les capacités de LaTeX sont assez limitées ; la personnalisation d'un document est une tâche ardue. Heureusement, LaTeX étant lui-même une « extension » de TeX, il est facilement extensible à l'aide de paquetages (ou extensions). Ceux-ci, à l'instar des bibliothèques logicielles, regroupent des commandes permettant de réaliser certaines tâches courantes, évitant ainsi de devoir sans cesse réinventer la roue.
Par exemple, le paquetage amsmath, fourni par la Société américaine de mathématiques, s'avère être un compagnon indispensable pour l'édition de formules mathématiques. Le paquetage xcolor amène la couleur, tandis que graphicx permet l'insertion d'images dans le document. L'extension babel facilite l'adaptation de la typographie du document à sa langue et calc permet d'accomplir des calculs simples. La liste est interminable ; heureusement, tous les paquetages sont réunis au sein du Comprehensive TeX Archive Network (CTAN).
LaTeX et Unicode[modifier | modifier le code]
LaTeX a été créé à une époque où Unicode n'existait pas encore. Pour cette raison, tout document texte LaTeX peut être écrit en ASCII, ce qui à une époque où Unicode n'existait pas encore garantissait l'interopérabilité : les diacritiques sont indiqués par une commande, par exemple \'e pour « é ». Toutefois, avec les configurations modernes, il est possible de taper directement des caractères accentués dans le document source. Il faut pour cela utiliser le paquetage inputenc conjointement avec fontenc.
Cependant, le mode mathématique et certains environnements (en particulier les environnements de l'extension listings) ne gèrent pas encore l'Unicode. Par exemple, en mode mathématique, l'instruction \times est un opérateur qui gère les espaces avant et après de la même manière que pour un caractère classique ; par contre, le caractère Unicode × qui lui correspond n'est pas considéré comme un opérateur.
Par ailleurs, une limitation de LaTeX interdit l'utilisation de l'indicateur d'encodage en début de fichier.
Bibliothèques[modifier | modifier le code]
Voici quelques bibliothèques pour l’affichage des formules écrite en LaTeX :
MimeTeX : est une bibliothèque gratuite écrite en C permettant d’interpréter les formules LaTeX et de convertir le résultat en image ;
JLaTeXMath : comme la précédente, mais celle-ci est écrite en langage Java, développée initialement pour le logiciel Scilab. La bibliothèque est publiée sous la licence GNU General Public License.
En tant que module d'impression[modifier | modifier le code]
Certains logiciels, comme Grisbi, utilisent LaTeX en tant que module portable d'impression. Cette approche a cependant le défaut d'être relativement lourde à la fois lors de l'installation et lors de l'utilisation. Lors de l'installation, il faut déterminer s'il est possible de choisir l'imprimante, et la prévisualisation. Lors de l'utilisation, la même problématique reste posée.
Communautés[modifier | modifier le code]
Il existe de nombreux groupes d'utilisateurs de TeX/LaTeX de par le monde, qui sont généralement liés à une langue : GUTenberg (francophone), TUG (États-Unis, avec des sous-groupes dans de nombreux pays), DANTE (germanophone), CervanTeX (hispanophone), GUIT (italophone), NTG (néerlandophone)…
Certains de ces groupes publient des journaux (les Cahiers GUTenberg, la Lettre GUTenberg, PracTeX, TUGboat…) et organisent aussi des conférences, parfois de façon conjointe (EuroTeX…).
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